Projeccio de la pel.licula LE CONVOI DES 927

Pour clore l’exposition “D’Angoulême à Nuremberg” l‘association 24 août 1944 vous invite à la projection: “Le convoi des 927”
(2005- 60’) le 21 septembre 2023

Les premiers républicains espagnols arrivent en Charente à partir du 31 janvier 1939 lors de la Retirada. Le 1er septembre 1939, ils sont transférés à Angoulême au nouveau camp des Alliers qui devient le principal centre d’hébergement des réfugiés espagnols de Charente. les effectifs atteignent alors quelque 1500 réfugiés. Le 20 août, les Allemands font irruption aux Alliers dans la matinée, rassemblent tous les Espagnols présents puis les conduisent à la gare où ils doivent monter dans le train qui les attend.

Pour désigner ce transport, on parle d’ordinaire du «convoi des 927 ». Très tôt dans la nuit du 23 au 24 août le train s’immobilise dans un village situé au bord du Danube : Mauthausen.

Dans l’après-midi, les passagers distinguent des mouvements dans la gare. Les portes s’ouvrent précipitamment et des officiers SS ordonnent aux hommes de descendre et de se mettre en marche. 430 hommes espagnols sont immatriculés à Mauthausen et reçoivent le triangle bleu, réservé aux apatrides

Les femmes et les enfants sont restés dans le train qui repart. Il gagne la France et repasse par Angoulême où il débarque d’une passagère malade, les Allemands craignant une contagion. Le train prend alors la direction de l’Espagne où il pénètre le 1er septembre 1940 par Irun. 442 passagers y sont débarqués et remis à la police franquiste. Si certains sont emprisonnés temporairement, la plupart peuvent regagner leur région d’origine où leurs biens ont souvent été confisqués. Ils vivent désormais sous étroite surveillance et sont soumis au silence.

La projection sera suivie d’un débat en présence de la réalisatrice Montsé Armengou .

Le jeudi 21 septembre 2023 à 19h
Paris’Anim ; Centre Place des Fêtes

2/4 rue des Lilas
75019 Paris

Pel.lícula : JOSEP

En motiu de la sortida de la pel·lícula d’animació JOSEP, realitzada pel dibuixant Aurel, i basada en la història real de Josep Bartolí, sindicalista, dibuixant, pintor i escriptor, vàries entitats proposen una vesprada cinema-debat. El pel.lícula ha estat sel.lecionada a la 73ena edició del Festival de Cannes.

Veus d’actors conegudes com : Sergi López, Bruno Solo, David Marsais, Gérard Hernandez, Thomas VDB, Valérie Lemercier, François Morel, Alain Cauchi, Sophia Aram i Sílvia Pérez Cruz que també ha composat la música de la pel.lícula.

Aquí en teniu un recull:

Dimarts 29 de setembre, a les 19h30, l’association 24 août 1944 presenta el film en presència dels realitzadors i de Jean Estivill (POUM).

Lloc: Cinema les 7 Parnassians – 98 Bd de Montparnasse – 75014 Paris (metro Vavin)

Pre-reserva obligatoria per mail o telèfon: 24aout1944@gmail.com Preu: 6 euros

El divendres 2 d’octubre a les 20h30, la Delegació del Govern de Catalunya organitza la projecció a la sala de cine L’Arlequin (76 Rue de Rennes, 75006 Paris). Després de la projecció ens convida a participar al debat amb la presència del nebot del protagonista de la pel·lícula, Georges Bartolí, reporter fotògraf i autor del llibre La Retirada. Éxodo y exilio de los republicanos españoles, i Marie-Christine Jené, filla d’exiliats republicains.

Preu: consultar tarifes del cinema L’Arlequin. Les entrades no estan encara disponibles, però properament es podran reservar des de la pàgina web del cinema o el mateix dia de l’acte.

Dimecres 7 d’octubre a les 20h30 l‘Espace 1789 – espai d’espectacles pluridisciplinari i cinema d’art i assaig a St Ouen – organitza una projecció-xerrada animada per la Professora d’Espanyol de l’Universitat Paris 8 i especialista de cinema espanyol, Pascale Thibaudeau. Actualment treballa en un projecte de recerca sobre la relació entre el cinema, la història i la memòria.

Entrada: 7 euros / 5,50 euros

Exposició: “Visages de femmes rebelles et solidaires” i projecció de “La maternité d’Elne”


L’engagement des femmes espagnoles
pour la Liberté …


26 portraits peints par l’artiste Juan Chica-Ventura,
pour illustrer
le combat des femmes espagnoles pour la Liberté.

Sous la pression des organisations féminines, La république instaure le droit de vote en 1931, la réduction des écarts entre les femmes et les hommes, l’admission aux emplois et charges publics sans distinction de sexe, l’accès à l’éducation, le mariage civil ou l’union libre et le divorce puis, en 1936, le droit à l’avortement. Les Espagnoles ont alors une situation légale parmi les plus avancées d’Europe grâce à leur mobilisation obstinée.

Le groupement de Mujeres Libres (anarchiste) est né d’une volonté de mettre en avant les idées féministes et humanistes. Ces femmes, militantes syndicales, ouvrières, paysannes, organisent des cours pour et par des femmes, participent au combat contre les fascistes espagnols, ouvrent des garderies, des écoles d’apprentissage pour réinsérer les femmes, organisent des actions d’envergure en direction des prostituées, etc.

Elles resteront mobilisées dans l’exil, participant activement à la lutte contre le nazisme. Et elles reformeront leur organisation après-guerre pour s’opposer à la dictature franquiste.

 
Exposition du samedi 7 mars au mardi 31 mars
Entrée gratuite.

Vernissage et projection du documentaire

« La maternité d’Elne » de Frédéric Goldbronn

La Maternité D’Elne (56’) 2002 ; de et en présence de Frédéric Goldbronn

En février 1939, 500 000 réfugiés espagnols passent la frontière française. Ils sont internés dans des camps. Bientôt rejoints par d’autres indésirables étrangers »  qui croyaient trouver refuge en France.

En novembre 1939, à Elne, à côté de Perpignan, Elisabeth Eidenbenz, une jeune institutrice du secours suisse aux enfants victimes de la guerre aménage une maternité de fortune dans un château à l’abandon. 600 enfants vont y naitre et y survivre à l’écart des camps jusqu’à sa fermeture par les Allemands en avril 1944.

Le réalisateur a retrouvé une vingtaine d’enfants nés dans ce lieu, des mères et des membres du personnel de l’époque. Le film est le récit de cette rencontre.

Le jeudi 12 mars 2020 à 19h00 suivi d’un débat avec le réalisateur Frédéric Goldbronn et du verre amical pour célébrer ces femmes courageuses. 

Centre Paris’Anim – Place des Fêtes. 2/4 rue des Lilas – 75019 Paris

Entrée gratuite