El Departament d’Acció Exterior i Unió Europea, juntament amb l’Agència Catalana de la Joventut a partir d’aquest mes de març volen oferir a les famílies inscrites en el Registrede catalans residents a l’exterior la possibilitat d’accedir, en les mateixes condicions que les famílies residents a Catalunya, al programa VACANCES EN FAMÍLIA. La convocatòria de preinscripció s’obrirà el proper 27 de març.
Podreu trobar tota la informació seguint l’enllaç aqui sobre o un document explicatiu aqui:
El dijous 23 a les 22.00, hora europea (17.00 a Equador), els casals catalans a Equador organitzen una conferència amb l’Antoni Montserrat (vocal d’estudis de la FIEC), sobre les tendències demogràfiques de la població catalana a l’exterior. Si hi voleu participar, només heu d’emplenar el formulari d’aquest enllaç zoom.
La població catalana resident a l’exterior, registrada als consolats, augmenta un 2,9% en un any i arriba a 367.367 persones a 1 de gener de 2023. 278.441 tenen dret de vot des de l’exterior. Augment significatiu dels retorns cap a Catalunya. Tres de cada quatre noves inscripcions consulars a 2023 corresponen a nascuts fora de l’Estat espanyol. El 16 de març, l’INE (Instituto Nacional de Estadística), ha publicat les dades del ‘Padrón de Españoles Residentes en el Extranjero’ (PERE) tancades a dia 1er de gener de 2023. Aquestes dades de l’INE s’elaboren sobre la base dels registres consulars i inclouen la població inscrita per votar [els que formen part del CERA (Cens Electoral de Residents Absents)] i els menors de 18 anys.Segons les dades de l’INE, un total de 367.367 catalans estan inscrits als consolats espanyols d’arreu del món (un augment de 10.356 en un any, el 2,9%) mentre que la xifra d’espanyols inscrits s’eleva a 2.790.317 (un augment de 47.712 residents exteriors en un any, el 1,7%).
L’any 2022 s’ha caracteritzat, en el cas català, per una certa frenada al creixement de la població resident a l’exterior amb un augment del +2,9% que és inferior al de l’any anterior que va ser del +4,8%. Això malgrat que les altes consulars han estat de 26.580 a 2022 però les 16.224 baixes en el mateix període han deixat el saldo final en un augment únicament de 10.356 persones.
L’Instituto Cervantes de Paris présente cette exposition consacrée aux sœurs Josefa et Elisa Úriz Pi, qui sont “probablement les femmes nées en Navarre qui ont eu la plus grande projection internationale du XXe siècle”. En outre, “ils représentent un véritable exemple d’engagement social et de lutte pour les valeurs démocratiques universelles”, au sein desquelles le féminisme occupe une position de prééminente.
MOURIR À MADRID de Frédéric Rossif et Madeleine Chapsal, 1963, 90’
Avec les voix de Suzanne Flon, Jean Vilar, Roger Mollien, Germaine Montero , Pierre Vaneck.
De 19h à 22h00
Il y a tout juste 60 ans, en avril 1963, sort sur les écrans parisiens « Mourir à Madrid »
Pour les exilés, c’est un évènement.
De plus en plus marginalisés par l’entrée de l’Espagne franquiste à l’ONU en 1955 et par les récentes attaques du régime gaulliste contre les publications socialistes et anarchistes espagnoles, la sortie du film leur donne un souffle d’espoir.
De nouveau on va parler d’eux, de leur histoire, de leur tragédie.
60 ans après sa parution, le découvrir – ou le redécouvrir – devrait mettre en lumière le chemin parcouru, dans un monde qui a changé, par la filmographie et l’historiographie de la guerre civile espagnole.
Depuis 2021 les éditions Lanskine sont en train de publier en français traduite par François-Michel Durazzo la totalité de la création poétique d’Antònia Vicens, écrivaine majorquine qui après une longue carrière de romancière a bouleversé le paysage poétique catalan avec une poésie forte qui est devenue immédiatement un référent, au point de se voir décerner en 2018 le Prix national de poésie du ministère espagnol de la Culture. Avec son traducteur et son éditrice, elle voyage en France pour donner à connaitre son œuvre à travers des lectures, des rencontres avec ses lecteurs et des signatures du 14 au 18 mars 2023. Son périple l’amènera de la librairie Georges à Talence à la librairie L’Ours et la Vieille Grille de Paris, en passant par le festival Expoésie de Périgueux le 16 mars.
Antònia Vicens (Santanyí, Majorque, 1941) a commencé sa carrière en tant que romancière, remportant le prix Sant Jordi (1967) avec 39º a l’ombra. Après plus d’une dizaine de titres publiés pendant plus de quarante ans, elle a fait son entrée dans la poésie catalane ces dix dernières années avec Lovely, suivie de quelques autres recueils de poèmes très applaudis.
Ses deux romans les plus connus 39º à l’ombre (1968) et Terre sèche (1987) ont été traduits en espagnol et en allemand. Son parcours a été récompensé par le gouvernement de Catalogne en 1999 avec la Croix de Saint-George en en 2016 avec le Prix national de Culture ; en 2004 elle se voit décerner la Médaille Ramon Llull du gouvernement des Îes Baléares et l’Association d’écrivains en langue catalane lui décerne son prix d’honneur en 2022.
Elle est devenue un point de référence incontestable pour les lecteurs et les nouvelles générations de poètes. Ses textes constituent un exercice puissant de mémoire en tant qu’examen sans artifices de la dureté de la vie, la pauvreté, la répression religieuse, le manque de tendresse et la découverte de la littérature et la jouissance de sa propre langue. Elle a participé plusieurs fois au Marché de la poésie de Paris.
Quatre de ses recueils de poèmes Lovely (2009), Sous le parapluie le cri (2013), Froid aux yeux (2015) et Tous les chevaux (2017) ont été publiés en français en 2020 et 2021 en deux volumes par les éditions Lanskine, traduits par François-Michel Durazzo. Un cinquième titre est en préparation.
Les éditions Lanskine lui ont préparé une tournée en France, pour la faire participer à la 22e édition du festival Expoésie à Périgueux. Chaque année, le festival accueille des figures marquantes de la francophonie, tout autant qu’il s’attache à la découverte de nouveaux talents et des nouvelles langues. Dans des espaces très différentes, toujours accessibles au public, le festival a l’objectif de « faire que la poésie s’évade de son cocon de papier et envahisse les places, les rues, les médiathèques, les librairies, les galeries, les musées, les établissements scolaires ».
Jordi Savall est une personnalité musicale parmi les plus polyvalentes de sa génération. Le 16 mars 2023, le Catalan spécialiste en musique de la Renaissance et baroque offre le concert Les goûts réunis à la Salle Gaveau de Paris. Jordi Savall, à la viole de gambe, jouera avec deux complices d’exception : Xavier Díaz-Latorre au théorbe et à la guitare et Pierre Hantaï au clavecin.
Madame Güell, directrice du Centre d’études catalanes, en partenariat avec l’Institut Ramon Llull et l’Association pour la Promotion de la Culture Catalane à Paris, est heureuse de vous inviter au récital du duo Kalina Macuta (violon) et Daniel Blanch (piano) le 13 mars à 20h, à l’amphithéâtre Richelieu en Sorbonne.
Au programme de ce récital, les œuvres des compositeurs catalans Joan Manén, Marc Migó, Carlos Suriñach, Lluís Benejam et Narcís Bonet.
Pour réserver votre place, la Direction des Affaires Culturelles a mis en place un service de billetterie en ligne ouvertjusqu’au 12 mars à minuit : https://www.billetweb.fr/duo-macuta-et-blanch
Nous vous attendons nombreuses et nombreux pour ce récital exceptionnel.
N’hésitez pas à vous adresser au secrétariat du Centre d’études catalanes pour tout renseignement.
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La Sra. Güell, directora del Centre d’Estudis Catalans, en associació amb l’Institut Ramon Llull i l’Associació per a la Promoció de la Cultura Catalana a París, us convida al recital del duo Kalina Macuta (violó) i Daniel Blanch (piano) el 13 de març a les 20h, a l’amfiteatre Richelieu a Sorbona.
En el programa d’aquest recital, les obres dels compositors catalans Joan Manén, Marc Migó, Carlos Suriachach, Lluís Benejam i Narcís Bonet.
Per a reservar la vostra entrada, la Direcció d’Afers Culturals ha creat un servei de bitlleteria en línia obert fins al 12 de març a mitjanit: https://www.billetweb.fr/duo-macuta-et-blanch.
Us esperem nombrosos per a aquest recital excepcional.
No dubteu a dirigir-vos a la secretaria del Centre d’Estudis Catalans per a tota mena d’informació.
L’artista catalana les obres de la qual estan exposades a la Fundació Vilacasas i la Fundació Lluís Corominas inaugura la seva primera exposició individual a França amb el seu nou projecte, Cauce. Al llarg de la seva carrera artística, Carla Tarruella ha desenvolupat un procés creatiu únic, utilitzant pigments solubles que treballa amb una tècnica de trepatge sobre grans suports lliscants en metacrilat. L’artista, el moviment de la qual està obert a l’atzar, ens ofereix un treball delicat i subtil que evoca la naturalesa i l’energia que hi circula.
L’artiste catalane dont les œuvres sont exposées à la Fondation Vilacasas et la Fondation Lluís Corominas inaugure sa première exposition individuelle en France avec son nouveau projet, Cauce.. Au fil de sa carrière artistique, Carla Tarruella a développé un processus créatif unique, utilisant des pigments solubles qu’elle travaille avec une technique de trempage sur de grands supports glissants en méthacrylate. L’artiste, dont le mouvement est ouvert au hasard, nous offre un travail délicat et subtil évoquant la nature et l’énergie qui y circule.
L’artista catalana va posar en relleu el seu projecte “Immaculadas” en el qual es qüestiona sobre l’emancipació i la dignitat de les dones. Gràcies a la tècnica de “transfotografia” i a partir d’imatges d’arxiu, Marta Fàbregas “venja” les dones el cos de les quals era vist com una mercaderia en un context colonial. En complement de la pràctica artística, Marta Fàbregas es compromet amb “Xarxa”, un grup de dones emprenedores del qual n’és presidenta.
L’artiste catalane met en avant son projet “Immaculadas” (immaculées) dans lequel elle s’interroge sur l’émancipation et la dignité des femme. Grâce à la technique de “transphotographie” et à partir d’images d’archives, Marta Fàbregas “venge” des femmes dont le corps était vu comme une marchandise dans un contexte coloniale. A sa pratique artistique s’ajoute l’engagement de Marta Fàbregas auprès de Xarxa, un réseau de femmes entrepreneurs dont elle est présidente.
“Rapsodia est une création née d’un sentiment d’impossibilité, d’une peur dont je ne connaissais pas l’origine, j’avais le sentiment qu’elle venait de loin, qu’elle était en lien avec le fait d’être une femme, un silence lointain, un silence venu du passé.
En discutant avec les femmes des générations précédentes, beaucoup avec ma grand-mère, je me suis rendu compte qu’il y avait des milliers d’histoires de femmes de l’après-guerre et de la dictature franquiste en Espagne qui n’avaient pas encore vu le jour. Des histoires de “femmes de tous les jours”, de femmes extraordinaires aux parcours exceptionnels qui ont été occultées, réduites au silence.”
_ Clara Lloret Parra
Un spectacle polyphonique sur la mémoire
La mémoire fragile d’une multitude de voix féminines issues d’une petite communauté en Espagne.
Vous assisterez à un rituel de restitution où mouvement, musique et récit révèlent la diversité des personnages donnant naissance à une mosaïque polyphonique, à un délire, une danse de corps qui chantent et rhapsodent.
Tout cela pour donner naissance à un corps mémoire qui révélera les traces d’un passé sombre de l’histoire d’Espagne.
Avec cette cérémonie-rituelle, nous libérons enfin ces femmes anonymes, pour qui sait, peut-être, nous libérer nous-même grâce à elles.