L’engagement des femmes espagnoles pour la Liberté …
26 portraits peints par l’artiste Juan Chica-Ventura,
pour illustrer le combat des femmes espagnoles pour la Liberté.
Sous
la pression des organisations féminines, La république instaure le
droit de vote en 1931, la réduction des écarts entre les femmes et les
hommes, l’admission aux emplois et charges publics sans distinction de
sexe, l’accès à l’éducation, le mariage civil ou l’union libre et le
divorce puis, en 1936, le droit à l’avortement. Les Espagnoles ont alors
une situation légale parmi les plus avancées d’Europe grâce à leur
mobilisation obstinée.
Le
groupement de Mujeres Libres (anarchiste) est né d’une volonté de
mettre en avant les idées féministes et humanistes. Ces femmes,
militantes syndicales, ouvrières, paysannes, organisent des cours pour
et par des femmes, participent au combat contre les fascistes espagnols,
ouvrent des garderies, des écoles d’apprentissage pour réinsérer les
femmes, organisent des actions d’envergure en direction des prostituées,
etc.
Elles
resteront mobilisées dans l’exil, participant activement à la lutte
contre le nazisme. Et elles reformeront leur organisation après-guerre
pour s’opposer à la dictature franquiste.
Exposition du samedi 7 mars au mardi 31 mars
Entrée gratuite.
Vernissage et projection du documentaire
« La maternité d’Elne » de Frédéric Goldbronn
La Maternité D’Elne (56’) 2002 ; de et en présence de Frédéric Goldbronn
En
février 1939, 500 000 réfugiés espagnols passent la frontière
française. Ils sont internés dans des camps. Bientôt rejoints par
d’autres indésirables étrangers » qui croyaient trouver refuge en
France.
En novembre 1939, à Elne, à côté de Perpignan, Elisabeth Eidenbenz,
une jeune institutrice du secours suisse aux enfants victimes de la
guerre aménage une maternité de fortune dans un château à l’abandon. 600
enfants vont y naitre et y survivre à l’écart des camps jusqu’à sa
fermeture par les Allemands en avril 1944.
Le
réalisateur a retrouvé une vingtaine d’enfants nés dans ce lieu, des
mères et des membres du personnel de l’époque. Le film est le récit de
cette rencontre.
Le jeudi 12 mars 2020 à 19h00 suivi d’un débat avec le réalisateur Frédéric Goldbronn et du verre amical pour célébrer ces femmes courageuses.
Centre Paris’Anim – Place des Fêtes. 2/4 rue des Lilas – 75019 Paris
Entrée gratuite